Réussir son contrat de professionnalisation
Répondant particulièrement aux attentes de celles et ceux qui privilégient un cursus pratique plutôt que théorique, il offre en outre l’avantage d’être rémunéré. Pour les employeurs, c’est un moyen de former de nouveaux collaborateurs en adéquation avec les besoins spécifiques et la culture de l’entreprise. De fait, dans de nombreux cas, ceux-ci sont embauchés en CDI à l’issue de leur contrat de professionnalisation.
Tant pour les entreprises que pour les candidats, il est néanmoins important de se poser en temps voulu les bonnes questions pour que cette expérience soit la plus positive possible.
L’organisme de formation IFOCOP, qui accueille chaque année de nombreuses personnes en contrat de professionnalisation et entretient dans ce cadre des relations étroites avec le monde de l’entreprise, nous livre quelques clés en ce sens.
Bien choisir sa formation
Pour le candidat, il s’agit avant tout d’opter pour une formation qui soit en accord avec ses capacités et ses aspirations professionnelles. Il doit s’assurer qu’il dispose des acquis nécessaires pour la suivre et que ce cursus lui permettra véritablement d’acquérir de nouvelles connaissances et savoir-faire. Il devra aussi être en mesure de s’adapter au rythme de l’alternance et apprendre dans ce cadre à appliquer ses acquis théoriques dans le cadre de sa mission en entreprise.
Cibler sa recherche d’entreprise
Seule une recherche proactive et cohérente peut permettre d’obtenir un rendez-vous avec un employeur potentiel. Les entreprises, très sollicitées, ne s’intéresseront qu’aux demandes les mieux ciblées et argumentées. Pour cela, il est conseillé au candidat de recenser dans un premier temps les employeurs potentiels dans les domaines ou secteurs d’activités qui l’intéressent le plus. Ensuite, il se renseignera auprès de ces entreprises, pour connaître le plus précisément possible la fiche de poste susceptible de correspondre à la mission qu’il souhaite effectuer. Ces éléments lui permettront de présenter son parcours et ses motivations de façon personnalisée lors de l’envoi de son CV et lors de l’entretien de recrutement.
Ajuster si besoin sa formation théorique aux besoins exprimés dans l’entreprise
La formation a vocation à apporter des réponses concrètes aux besoins de l’apprenant sur le terrain.
Mais parfois un poste exige de se mettre à niveau, par exemple dans l’utilisation d’un logiciel de bureautique. L’organisme de formation doit être attentif à ce type de situation et le cas échéant être en mesure de proposer au stagiaire des modules à la carte pour pallier à ses lacunes. Parallèlement, avant d’engager une personne en contrat de professionnalisation, l’entreprise doit aussi se préparer à accueillir son stagiaire dans les meilleures conditions.
Proposer un profil de poste en adéquation avec les besoins d’apprentissage du stagiaire
Il est en effet nécessaire que les missions proposées dans le cadre du poste à pourvoir correspondent à une mise en pratique des acquis du stagiaire lors de sa formation. Pour cela, l’organisme de formation mettra à disposition de l’entreprise le programme pédagogique détaillé de la formation suivie par le stagiaire. Par ailleurs, l’entreprise devra être consciente du fait qu’elle accueille une personne en cours de formation, dont c’est la première expérience professionnelle, et qui à ce titre n’est pas immédiatement opérationnelle et nécessite d’être accompagnée dans ses premiers pas.
Assurer une écoute et un suivi du stagiaire tout au long de sa présence dans l’entreprise
Le tuteur qui sera désigné au sein de l’entreprise devra faire preuve d’une réelle disponibilité pour répondre aux questions du stagiaire. Cette personne sera également attentive et pédagogue tout en restant exigeante.