Comment répondre aux 3 questions délicates lors d’un entretien d’embauche

Citez-moi 3 de vos défauts

Le défi est de ne pas mentir sans pour autant dire tout à fait la vérité. Choisissez vos défauts soigneusement et favorisez les défauts qui ne soient pas une gêne pour le poste. De plus, essayez d’enchainer sur un défaut qui pourra devenir une qualité. Dites par exemple : « Et je suis assez loquace ! Je pense que c’est pourquoi je suis un bon vendeur ». Ne vous attardez pas trop longtemps sur vos défauts. Donnez moins de détails et ayez un langage simple. D’ailleurs, il peut être favorable de citer les personnes avec qui vous avez travaillé au préalable, cela pourra vous apporter plus de crédibilité. Dites par exemple « Mes collègues m’ont déjà dit que… Je pense qu’ils ont raison, c’est un point que je dois travailler. » N’ayez pas peur de mentionner une vraie faiblesse de votre personne, les recruteurs sont fatigués des réponses inventés. Plus vous êtes authentique et réaliste, plus les recruteurs vous feront confiance. Vos faiblesses peuvent même jouer en votre faveur. Par exemple, vous donnez vite l’impression de quelqu’un d’arrogant, vous pourrez dire : « Malheureusement, je suis parfois un peu réservé et je sais que cela peut donner l’impression d’être arrogant, mais l’arrogance n’est pas du tout un de mes traits de caractère (et là vous souriez légèrement pour montrer que vous pouvez faire autrement !). Le recruteur se dira: « Il m'a donné l'impression d'être arrogant, alors qu'en fait il est seulement un peu tendu ».

"Les recruteurs sont fatigués des réponses inventées !"

Enfin, il est toujours bien de partager les formations que vous avez suivies. Par exemple, vous avez suivi une formation de communication. Vous pourriez dire: « J’ai du mal à m'imposer face à une équipe et faire la conversation. Je suis une personne plutôt réservée. Voilà pourquoi j'ai fait une formation sur le sujet « comment communiquer dans une équipe ».

Où vous voyez-vous dans 5 ans ?

Cette question est souvent posée par les recruteurs, et le plus souvent les candidats se perdent dans leurs explications. Donner une image trop détaillée qui est d’ailleurs tout inventée, ne serre à rien. Souvent, le recruteur veut simplement savoir s’il pourra compter sur vous à long terme. Pendant que votre réponse lui permettra d’estimer votre intérêt et votre ambition, le recruteur veut également s’assurer que vous conviendrez au poste. Voyez cette question comme une opportunité de faire preuve de motivation et de fiabilité. Attestez au recruteur que vous êtes motivés à apprendre et à vous intégrer rapidement dans la société. Vos attentes doivent correspondre à ce que l’entreprise peut vous offrir, et il est donc favorable de donner une réponse plutôt ouverte. Par exemple, plut tôt que d’annoncer que vous ambitionnez un poste de directeur d’ici à cinq ans, soyez plus souple et sachez nuancer vos désirs pour l’avenir. Préférez dire : « Je souhaiterais évoluer en prenant un rôle de leadership si les perspectives le permettent ». Globalement, vous pouvez toujours envisager de vous développer au sein d’une société forte, acquérir des nouvelles compétences et de prendre plus de responsabilités. Le défi est alors d’intégrer à sa réponse le secteur d’activité et les missions du poste auquel vous postulez.

Quelles sont vos prétentions salariales ?

Les attentes salariales sont un sujet à préparer avant l’entretien, afin d’être capable de donner une réponse diplomatique.

Tout d’abord, rendez-vous compte de vos prétentions et sachez les justifier. Par la suite, renseignez-vous sur la rémunération moyenne pour le poste auquel vous postulez afin de situer vos estimations. Il y plusieurs sources pour se renseigner : Les enquêtes en ligne, les magazines, l’estimation du gouvernement, les prévisions des écoles, les forums en ligne, les salons de l’emploi, les cabinets de recrutement et plein d’autres. Il faut aussi remettre en cause les informations trouvées, elles sont parfois peu conforme à la réalité.

Alors, quelles sont vos prétentions salariales ? Ne soyez pas mal à l’aise en donnant votre réponse, c’est le recruteur qui vous dirige vers ce sujet et il attend une réponse.
Globalement, il est toujours favorable de mettre en valeur vos intérêts au poste avant de nommer vos prétentions salariales. Par exemple, vous pourriez dire « Tout d’abord, j’aimerais préciser que ma motivation pour ce poste se base sur ses missions et mon intérêt pour votre société plutôt qu’à la rémunération. Néanmoins, pour répondre à votre question, en vue de ma formation et de mes expériences, un salaire entre 35 000 et 40 000 Euros par an me parait correcte».

Direct Alternance vous conseil de rester calme et de vous bien préparer à ce type de question, ainsi vous serrez plus serein. Par ailleurs restez vous même, ayez confiance en vous et tout ira pour le mieux.

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